Santé · 25. décembre 2018

Moi, les autres, la loi d'attraction et le bonheur

"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction." Antoine de Saint-Exupéry

Qui ne s’est pas retrouvé dans sa vie bloqué dans des situations insolubles, des évènements néfastes à répétitions, des rencontres malsaines, des échecs cuisants, avec cette impression d’être prisonnier d’une « malchance » et d’un mauvais « karma ».

Pour arriver à se réaliser, à concrétiser ses rêves, à être dans le plein épanouissement de soi même, il faut être tout simplement en phase avec la vie. C'est-à-dire qu’il doit y avoir une cohérence entre ses aspirations et son environnement.

Cet environnement nous le créons en partie avec notre champ conscient, notre éducation, nos apprentissages, nos expériences et cet environnement est le fruit de notre mental, de notre volonté « intellectuelle ». Une autre partie de cet environnement est par contre le fruit de notre champ « inconscient » émotionnel, celui de notre histoire personnelle, de notre parcours de vie. Dans ce champ « émotionnel » vient s’enraciner des mémoires, des liens ancestraux et familiaux, qui peuvent s’étendre très loin dans notre arbre généalogique. On parlera de mémoires « trans-générationnelles ». Les mémoires « karmiques » étant celles liées à des « vécus » antérieurs. Il existe un autre champ, multivers, qui est celui de la « conscience » qui nous englobe, accessible par le ressentit, l’intuition, les visions, la connexion à l’invisible.

"Il ne peut pas y avoir de cohérence, car la réaction que nous mettons alors en place dépend uniquement de notre état émotionnel."

Il est difficile de contrôler sa voiture roulant sur la glace si on est uniquement dans le mental et submergé par sa peur. Il ne sera pas possible d’écouter les solutions que nous murmure notre « petite voix » intérieure. Il ne peut pas y avoir de cohérence, car la réaction que nous mettons alors en place dépend uniquement de notre état émotionnel, effaçant les autres informations subtiles nécessaires (faire confiance à ses réflexes, à la bonne issue de l’incident, à notre capacités personnelle, à recevoir de l’aide pour faire face, etc…). Il s’ensuit donc l’accident, la sortie de route ou l’obstacle que nous percutons de plein fouet.

Si une personne a continuellement le même type de relations qui « finissent mal », les échecs et le renfoncement traumatique personnel seront plus importants. C’est la résultante de la loi d’attraction. C'est-à-dire que nous allons attirer, ce qui ressemble à cette part de nous même « incohérente », en déséquilibre émotionnel, à cause de blessures intérieures, et dans le but de nourrir ce déséquilibre. Car les émotions, comme le mental, a besoin d'exister. C'est parce que nous nous sommes habitué et construit, à ne vivre et « être », qu'à travers nos émotions et nos pensées. Mais il faut voir aussi la réciprocité du phénomène, qui ne peut exister sans sa part « adverse », sans son miroir, l’autre qui vient aussi puiser en vous sa propre nourriture, une forme de « donnant donnant ». Car nous parlons ici de relations, ce qui signifie au moins deux êtres, mais que l’on peut étendre à une famille, un groupe, une société, un pays. Le proverbe populaire dit bien « qui se ressemble, s’assemble », sauf que très souvent on ne voit pas la partie immergé de l’iceberg, caché dans l’inconscient.

"Ces fréquences vibratoires seront plus hautes et attireront des énergies bien supérieures."

Si je me libère de mes liens nuisibles, « nocifs » ou « toxiques », qui génèrent en moi des émotions dites « négatives », je permet à la création d’exister en moi et donc aussi autour de moi. Et cela s'étend aussi à mes projections, mes désirs, mes rêves, ce qui permet d’ouvrir la voie du cœur. Alors, tout ce qui se mettra en place positivement dans le réel, mais aussi dans l’invisible, sera en symbiose et vibrera sur les mêmes fréquences harmoniques. Ces fréquences vibratoires seront plus hautes et attireront des énergies bien supérieures, bien plus pures, bien plus belles.

Nous continuons donc nos « erreurs », quand nous n’accordons pas l’attention adéquate au champ émotionnel. Non pas en le subissant, mais plutôt en l’accompagnant et surtout en le calmant (éviter l’effet de boucle d’emballement). Si nous ne libérons pas nos « charges émotionnelles », même celles inconscientes, elles vont nous diriger, et elles chercheront toujours de quoi être nourries, soit par des « mauvaises » rencontres ou pensées, engendrant des situations « négatives », où l’émergence d’un espoir et d’une renaissance est aussitôt sapé. Ces charges négatives sont des cannibales énergétiques impitoyables, elles se densifient entre elles en s’assemblant pour former des égrégores (champs énergétique de pensées et d'émotions) négatifs.

Dans notre relation avec les autres, il faut se voir comme un puzzle. Dans ce puzzle nous ne sommes pas tous égaux car il y a aussi l’égo et l’amour propre qui s’ajoutent aux connexions mentales et émotionnelles. L’égo c’est la survie, le dominant, celui qui a besoin de se prouver à lui-même et aux autres qu’il existe quelque soit la situation. L’égo cherche le reflet de lui-même donc la rassurance « narcissique », il mentalise et agit par pulsions quand il se sent menacé. L’amour propre est à l’opposé, c’est celui qui n’a pas besoin de se prouver quoique se soit, ni à lui-même ni aux autres. L’amour propre est tourné vers l’extérieur et agit avec le respect de l’autre et dans le ressentit du coeur.

"Le masque, l’habit, la fonction servent aussi à se cacher soi-même derrière avec ses fragilités."

Une femme qui ne peut avoir d’enfant quelque soit ses relations et qui rejette la cause sur ses compagnons, n’a pas découvert ou libéré son entrave profonde qui l’empêche d’être elle-même, dans sa féminité inconsciente. Elle se fabriquera une « forme pensée » comme un emporte-pièces, qu’elle ne peut pas « physiologiquement » avoir d’enfant, ou qu’elle ne doit pas en avoir (pas digne, pas à la hauteur, pas mûre), et pour X raisons, malgré toutes les expertises (médicales). Elle sabotera alors tous les évènements positifs ou toutes les rencontres qui pourrait aboutir et lui permettre d'être maman et heureuse.

Si une personne porte une « blessure d’amour », elle sollicitera sans cesse son besoin d'être rassurée auprès de l’autre, mais le rejettera au moindre doute en elle du fait de son filtre émotionnel en résonance avec sa blessure intérieure. Le masque, l’habit, la fonction servent aussi à se cacher soi-même derrière avec ses fragilités. Et la haine est le pendant de l’amour, plus la haine est grande plus la blessure d’amour l’est aussi intérieurement. Mais cette blessure peut ne pas nous appartenir réellement par notre vécu, mais comme un emprunt, une loyauté que l’on s’approprie, du parent, grand parent ou arrière grand parent.

Notre « enfant intérieur » est l'espace sacré de notre être. Il est à l’image de l’enfant que nous avons été jusqu’à l’âge de la pré-adolescence, fin d’une période dite de « l’innocence ». Enfant, notre monde est intérieur et imaginaire. L’enfant équilibré est dans le ressentit, la perception, il ne « mentalise » pas le monde, il le voit avec des yeux curieux et pleins d’amour. L’enfant heureux perçoit la magie du monde, sa vraie beauté, sa pureté. L’enfant n’a aucune croyance personnelle, seuls l’éducation et l'apprentissage l'influencent dans sa construction. L’enfant est un créateur, il est dans la création permanente, c’est son état d’équilibre. Mais un enfant en souffrance personnelle aura du mal à être « créatif ». D’ailleurs le jeu, l’imaginaire sont des voies de guérison ou d’échappatoire, que les enfants empruntent sans détours. L’enfant est dans l’émergence de la vie, comme des bulles qui pétillent.

"L'enfant est un résilient, car il est à l’image de la vie, créatif."

Un enfant intérieur blessé, est à la base un enfant qui a souffert. Il a souffert de l’agression à sa propre personne. Il a souffert du manque d’amour. Il a souffert de la solitude, de l’abandon. Il a souffert étouffé par le poids familial. Il a souffert du mépris, de la dévalorisation. Il a souffert de la violence. Il a souffert dans son besoin fondamental, celui de se sentir en sécurité dans l'amour de ses parents. L’enfant est un résilient, car il est à l’image de la vie, et comme le vivant il est dans un élan créatif pour surmonter les obstacles ou les épreuves devant lui.

Pourquoi répétons-nous nos erreurs passées ? Tout simplement parce qu’une part de nous même n’est pas à l’image de ce que nous sommes vraiment. Cette part en souffrance en nous, résultante des évènements rencontrés sur notre parcours, de ces mémoires traumatiques, de ces liens à nos ancêtres, de ce poids familial, nous amputent et nous privent de l’entièreté de nous même, une forme de « libre arbitre » de soi-même. Ces mémoires là, sont comme l’éclipse du soleil, elles nous privent de l’énergie puissante de ses rayons pendant que la Lune, qui nous fait face, aspire comme un vampire l’énergie qu'il nous reste.

Lorsque notre être est coupé de ses besoins fondamentaux, son existence en est réduite. Ouvrir la fenêtre, libérer l’espace de l’obstruction, de l’occlusion de la souffrance, c’est laisser revenir la lumière, vecteur de vie. Et la vie est un grand rêve, comme l'imaginaient les Aborigènes.

Pour utiliser la loi de l’attraction et y faire vibrer nos intentions, nous n’avons pas d’autres choix que de pacifier nos mémoires traumatiques, nos liens de souffrances du passé. C’est la seule condition pour que nos rêves se réalisent. Ainsi nous pourrons réussir à aligner notre vibration personnelle à chaque lever de soleil et à l’univers tout entier. Alors il n’y aura plus jamais d’erreurs de parcours mais du bonheur.