Blessures invisibles, manipulation et société

"C'est important les blessures pour comprendre un individu. Chacune d'entre elles entaille l'âme jusqu'à la modeler, lui donner une forme propre. Il suffit alors d'effleurer ces cicatrices pour tout comprendre d'elle." Thierry Cohen

 

La manipulation est le mal sournois de nos sociétés et on la retrouve de la cellule familiale, aux relations, à l'entreprise et jusqu'aux institutions politiques et l'état, même la justice. Si cette empreinte est si présente c'est qu'elle a un rapport fondamental avec le pouvoir et le contrôle. Le pouvoir implique le contrôle de son environnement proche (ou de ses intérêts) mais il faut aussi contrôler l'environnement pour exercer son pouvoir (sur ce qui le renforce).

On peut dire que cette manipulation est "perverse" car elle est inscrite dans l'ADN de notre société, dont tout un chacun, comme le rappelle Rupert Sheldrake, est le miroir de ce champ morphogénétique.

 

"Ainsi nous restons bloqué dans un paradigme qui s'accroche à ses anciennes valeurs produisant encore plus de chaos, de souffrances et d'intolérances."

En sortant du cadre individuel, ce fonctionnement verrouille toutes les possibilités à nos sociétés d'évoluer vers le meilleur, avec plus de respect du vivant et de la planète, plus de conscience et d'ouverture du coeur. Ainsi nous restons bloqué dans un paradigme qui s'accroche à ses anciennes valeurs produisant encore plus de chaos, de souffrances et d'intolérances de la part de ceux qui ont le pouvoir, où le mensonge et la mauvaise foi sont rois.

On en arrive ainsi dans notre pays à des paradoxes (symptomatiques et pathologiques) où les vraies victimes (comme chez les gilets jaunes par exemple) sont bafouées malgré les milliers de preuves, ou comme le loup que les institutions de l'état et les syndicats agricoles accusent de tous les maux et forcent à son abatage même s'il est protégé par les lois européennes faisant fi sur la disparition de 60% des espèces sauvages en 100 ans.

 

"Alors pour exister, il faut nécessairement aller chercher du "pouvoir" chez les autres en prenant le leur."

La manipulation, et la perversion qui en découle, n'est que le fruit d'un trouble narcissique profond, "on ne sait pas qui on est". Alors pour exister, il faut nécessairement aller chercher du "pouvoir" chez les autres en prenant le leur. Il n'y a aucune différence entre un fonctionnement individuel et collectif à ce sujet. La collectivité est aussi porteuse de ce même schéma, que d'ailleurs elle diffusera plus facilement aux individus, qui y reconnaîtront là une marque de réussite de leur existence même si au fond d'eux leur âme étouffe.

La manipulation est le reflet du pouvoir et du matérialisme, car lorsqu'on ouvre sa conscience et son coeur au monde, celle-ci disparait. Mais quand on vit dans "l'illusion de soi", il faut manipuler son environnement pour rester dans cette illusion (individuelle, sociétale, mondiale).

 

"Que ce soit à l'échelle microscopique ou macroscopique, l'élan disparait, l'information diminue, signes d'un état vital très dégradé."

 

Dans le cosmos et sur Terre tout est énergie (mouvement) et vibration (information), et lié, et cette emprise "emprisonne" ceux qui la subissent comme ceux qui s'en servent comme de moteur à leur existence. Que ce soit à l'échelle microscopique ou macroscopique, l'élan disparait, l'information diminue, signes d'un état vital très dégradé. Ainsi, tous les plans du mental, de l'émotionnel et du physique se figent et même le causal (cause à effet du passé et du futur) jusqu'à l'implosion qui peut être mortelle (individu > "burn out" "cancer" et pays > "conflit" "guerre").

La part vivante en nous, notre âme, a besoin de dépasser ses limitations (karma, mémoires du passé) pour se réaliser au présent grace à ses intentions projetées vers le futur. La liberté, le détachement, le libre arbitre sont les gages d'un pouvoir personnel sain et bien aligné, et qui devient alors créatif pour soi-même comme pour l'humanité et la planète.

 

"Notre ADN garde en mémoire cette vibration qui se réactivera à la moindre sollicitation extérieure et émotionnelle."

Les blessures personnelles sont les signatures vibratoires d'évènements traumatiques subis, et qui ce sont cristallisées sur des points de faiblesse. Notre ADN garde en mémoire cette vibration qui se réactivera à la moindre sollicitation extérieure et émotionnelle. L'eau de nos cellules est une mémoire, qui si elle est transitoire, peut migrer vers l'ADN. La résilience n'est qu'un processus adaptatif à une contrainte, elle ne libère pas de cette empreinte, elle permet juste de la dépasser. Il ne faut donc pas confondre, libération émotionnelle et gestion mentale, avec un processus profond de guérison moléculaire marqueur de l'ADN.

Pour "guérir" de ses blessures, si tant est que l'on en guérit vraiment car c'est un processus complexe, il faut aller chercher les causes au plus profond de nous même, de notre histoire personnelle mais aussi transgénérationnelle de la lignée. En libérant cette mémoire prisonnière de nos cellules et en reprogrammant positivement l'espace manquant, on peut soigner une blessure de l'enfant intérieur ou de l'âme.

 

En se libérant de champ "marqueur" mémoriel, de cette vibration moléculaire négative et limitante, on se libère soi de la souffrance mais aussi du "causal" (ce qui produit les causes de ces répétitions et des problèmes que l'on rencontre). On efface aussi cette signature dans notre lignée ancestrale et chez nos enfants. On oeuvre aussi pour la libération de l'espèce humaine à travers son champ morphogénétique.

Alors en soignant nos blessures invisibles, la loi d'attraction n'aura plus d'effets négatif sur notre vie, mais au contraire provoquera les synchronicités positives nécessaires à notre réalisation véritable et à la rencontre de l’amour. Nous participerons aussi à la construction d'un monde plus conscient, plus harmonieux, plus respectueux des individus, du vivant et de notre planète.

 

- Jérôme Rochelle -

 

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