La mort de mon père (poème de Louise Colet)
Je crois revoir encore la couche d'agonie,
Où mon père mourut vieillard aux cheveux blancs,
Au front large et ridé, symbole de génie,
Aux yeux étincelants.
Comme un bûcher fumant, dont on éteint la flamme,
Jette, avant d'expirer, tous ses rayons épars,
Ainsi, près de mourir, tous les feux de son âme
Brillaient dans ses regards.